La perception de l’espace urbain se fait à différentes échelles. De l’appropriation théorique à l’appropriation sensorielle, les états sont multiples. En marge, cet espace se développe selon ses propres critères. Il accumule, emboîte, disperse et accroche les structures dans le paysage, formant un territoire ramifié. Ce projet propose une forme de parcours entre différentes échelles de regard: le plan, l’étalement, la densité, la proximité. Il oscille entre la division conceptuelle de l’habitat et des découvertes sonores et visuelles inattendues.
Les deux pistes sonores, sous forme de coupoles intimes, relatent le parcours de souliers déphasés, meurtris de cailloux, qui expriment les matériaux sur lesquels ils se butent et l’attitude du marcheur.